Mis à la retraite d'office en raison de ses activités sous Vichy. Le dossier de carrière mentionne parmi celles-ci un projet de séjour à Berlin en juin 1942 et de participation à des conférences tenues sous l'égide du Reichsforschungsrat. Ripert, dans un courrier du 15 juin 1942, fait son éloge en ces termes : "ce professeur a été avant la guerre l'adversaire du front populaire. Il est actuellement partisan de la collaboration. Il a sollicité l'autorisation de se rendre en Allemagne pour faire des conférences et il a été pressenti par le Secrétaire d'Etat à la Production Industrielle pour faire partie d'une mission d'économistes en Allemagne(...) Il est notoirement anglophobe. Il n'a aucune attache avec l'ancien régime. Je signale enfin qu'il est extrêmement sensible aux honneurs qui lui sont conférés et que la seule réserve à l'égard du gouvernement actuel est qu'il n'a pas été fait suffisamment appel à ses services". On sait par ailleurs qu'il a participé en octobre 1941 à un petit déjeuner en l'honneur de Carl Schmitt, en présence d'Otto Abetz (avec Ripert et Le Fur) et qu'il avait tissé des liens avec le directeur de l’Institut allemand de Paris, Karl Eptig.