Après la première Guerre mondiale, Eccard est l'exégète du sentiment alsacien sur les problématiques liées à l'assimilation. Il adopte des positions modérées, entre les pressions de l'administration centrale les volontés locales de conserver à l'Alsace-Moselle un statut particulier : La langue française en Alsace, Strasbourg, éd. de la revue alsacienne illustrée, 1910, 22 p. ; L’Alsace sous la domination allemande, Paris, Colin, 1919, 309 p. ; Pour une politique alsacienne et lorraine, Paris, 1926, 28 p. ; Le problème Sarrois, Paris, Renouard, 1933, 34 p. ; Biens et intérêts français en Allemagne et en Alsace-Lorraine pendant la guerre (ouvrage accompagné de la traduction des textes allemands relatifs aux mesures législatives et administratives prises à l’égard des biens français), Paris, Payot, 1917, 376 p. Il est l'auteur de nombreux rapports publiés sous l’égide du Comité d’études économiques et administratives relatives à l’Alsace-Lorraine : « Rapport général de la commission de la législation civile et commerciale sur l’introduction des lois françaises en Alsace-Lorraine », 1916 ; « Rapport sur la législation des sociétés », 1915 ; « Rapport sur la substitution du Code de commerce français au Code de commerce allemand », 1916. Par la suite, ses publications sont moins juridiques et plus politiques, elles traitent presque exclusivement de la "menace bochevique" : Les bolchevicks jugés par les Trade-Unions, Paris, 1936, 16 p. ; Les responsabilités françaises vis-à-vis du communisme, Carrières-sous-Poissy, La Cause, 1937, 16 p. ; Le bolchevisme paralyse la France, Belfort, 1938, 37 p. Liste des publications dans F. Eccard, Le Livre de ma vie, Neuchâtel, Paris, Strasbourg, 1951, 357 p.